Histoire de fantôme Made in Japan
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Yoshidu42
Tamaki Otomaki
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Histoire de fantôme Made in Japan
Kuchisake-onna: Dans les légendes fantastiques et la mythologie japonaise, Kuchisake-onna (口裂け女), littéralement retranscrit par "La femme à la bouche fendue", est le fantôme d'une femme bafouée, défigurée puis tuée par son propre mari. Transformée alors en un esprit malin, nourrissant un désir de vengeance, elle revient d'entre les défunts et tue en utilisant le même concept de son assassinat.
Au fil du temps, la légende a pris des tournures différentes, et a souvent été déformée. Ainsi donc, on note quelques divergences entre la version dite "originale" et la version "moderne".
Légende originale :
L'histoire se déroule il y a une centaine d'année, lors de l'ère Heian, au Japon. Celle que l'on nomma par la suite la femme à la bouche fendue était en réalité la femme (ou bien la concubine) d'un samouraï fort jaloux. Elle était décrite comme étant une très belle femme, quoique peu fidèle à son époux. Après moult tromperies en tout genre, le samouraï se sentant totalement déshonoré et trahis, décida de la tuer de la manière la plus atroce qu'il soit. Il lui fendit la bouche des commissures jusqu'aux deux oreilles tout en lui hurlant : "Qui te trouvera belle, désormais ?".
Version populaire :
On raconte qu'aujourd'hui, la femme à la bouche fendue se présente avec un masque chirurgical (celui que les japonais utilisent lorsqu'ils sont susceptibles de transmettre leurs microbes à autrui) qui cacherait son sourire béant, vêtue de longs et sombres habits et armée d'une longue paire de ciseaux. Changée en esprit vengeur, elle erre telle une âme en peine à la nuit tombée, traditionnellement dans les campagnes. Lorsqu'elle rencontre un enfant, elle s'approche vers lui et lui demande calmement : "Suis-je belle ?". L'enfant répond généralement "Oui", et c'est alors qu'elle retire son masque, souriante, et laisse apparaître sa bouche. Elle lui demande alors : "Même comme cela ?". À ce moment, si l'enfant répond "Non", elle le tue sur le champs. En revanche, s'il répond "Oui", elle le suit jusqu'à chez lui, et le tue devant le seuil de sa porte.
Divergences :
Dans certaines autres versions, les victimes ne sont pas des enfants mais des hommes. Également, si la victime répond "Oui" par deux fois, d'autres versions de la légende disent que la femme à la bouche fendue donne un énorme rubis rougeoyant à sa victime, puis disparaît.
Certains disent que lorsque l'on rencontre la femme à la bouche fendue, la seule manière de survivre à son interrogatoire est de lui dire qu'elle est une femme ordinaire, ni belle ni laide. D'autres encore préconisent de lui retourner ses questions : elle se trouvera ainsi perturbée par le changement de rôle, puis s'enfuira.
Répercussions :
La légende de la femme fendue eut un certain impact sur la culture japonaise. Vers la fin des années soixante-dix, elle atteignit son apogée et se transforma au sein de la communauté comme une sorte de psychose collective. Les enfants refusaient de sortir de chez eux et il leur était parfois demandé de rentrer de l'école en groupe, afin de ne pas croiser la jeune femme mutilée. Les adultes eux-mêmes commençaient à douter de la fictivité de la légende.
Il aura fallu attendre pas moins de vingt ans avant que la paranoïa se calme et que la légende de Kuchisake-onna soit finalement reconnue comme étant une simple "légende urbaine". Ainsi, vers les années quatre-vingt dix, les adaptations finirent par fleurir.
La notoriété de cette légende est telle, que l'on parlerait désormais d'une Kuchisake-onna similaire en Corée du Sud.
Dans la fiction :
Depuis longtemps, la légende de la femme à la bouche fendue fascine et nourrit les esprits. De ce fait, c'est dans lors de l'année 2000, qu'elle se popularisa au Japon.
- En 1995, Kanako Inuki réalise Kuchisake Onna Densetsu, une série de bande-dessinées en deux tomes dans laquelles la femme à la bouche fendue tue des enfants afin de retrouver sa propre fille.
- En 2007, Koji Shiraishi adapte brillamment la légende sur grand écran en réalisant le film horrifique Carved.
Hanako-san : Dans le folklore japonais, Hanako-san (花子さん), que l'on peut littéralement traduire par "Mademoiselle Hanako", est une légende urbaine très populaire qui touche notamment les enfants et les adolescents. En effet, la légende raconte celle d'une jeune fille qui hanterait les toilettes des écoles et des lycées. C'est d'ailleurs pour cette raison que la légende porte parfois le nom de Toire no Hanako-san (soit littéralement "Hanako-san des toilettes").
Divergences :
Les mythes qui planent autour de Hanako-san sont nombreux et variés. Chaque région de l'archipel possède sa propre version des faits, ainsi, l'apparence de Hanako diffère considérablement. Certains la décriront comme étant une jeune fille à l'allure typiquement écolière, les cheveux noirs coupés au carré, portant une chemisette blanche ainsi qu'une jupe rouge, tandis que d'autres la décriront davantage comme l'archétype du yurei : cheveux longs et noirs, bras pendant, vêtue d'une longue robe blanche.
Diverses origines :
Il existe ainsi de nombreuses version de l'histoire originelle de Hanako-san :
- Selon certaines version, Hanako aurait été une jeune enfant assassinée lors de la seconde guerre mondiale : celle-ci jouait à cache-cache avec ses camarades mais fut tuée par un bombardement alors qu'elle tentait de se dissimuler dans un cabinet de toilettes.
- D'autres en revanche voient plutôt Hanako comme étant une jeune fille, cette fois-ci plus mature, harcelée par un pervers proche (professeur, famille, etc.). Tentant d'échapper à son agresseur, elle se retrouve dans un cabinet de toilettes mais c'est ici qu'elle se fait assassiner.
- D'autres encore la voient comme une étudiante qui se serait volontairement donnée la mort dans ce cabinet de toilette, ou bien qui aurait sauté de la fenêtre.
Dans tous les cas, le reikon* (voir : Yurei) de la jeune Hanako n'a pas pu trouver la paix, puisque sa mort fut violente et qu'elle fut animée de sentiments fort lors de ses derniers instants.
Légende :
Ainsi donc, Hanako-san est réputée pour hanter traditionnellement le troisième cabinet de toilette du troisième étage, ce qui correspond dans la plupart des cas, aux toilettes des filles. Il est également à noter que dans la majorité des versions de la légende, Hanako-san ne s'en prend pas directement aux enfants, à condition que ceux-ci ne s'amusent pas à la provoquer et évitent de la croiser dans les lieux où elle a l'habitude d'apparaître.
Selon la légende urbaine, il est prohibé de se placer face au miroir des toilettes du troisième étage et de prononcer trois fois le nom de Hanako-san sans quoi, elle apparaîtrait derrière le provocateur et l'emporterait avec elle dans les toilettes. Si un élève désire utiliser les toilettes, il doit alors toquer trois fois contre la porte et doit demander avec précaution : "Est-ce que tu y es, Hanako-san ?". Si celle-ci répond alors "Oui, j'y suis", il est fortement déconseillé d'entrer sous peine de se voir aspiré avec elle dans le cabinet de toilette. Cette pratique n'est pas sans rappeler la légende européenne de Bloody Mary.
Répercussions :
Au Japon, un certain nombre de tabous planent autour de ces "lieux d'aisance", qui sont ainsi considéré comme des lieux sales, impurs. Les toilettes des écoles sont davantage touchées par ces préjugés, ce qui explique donc parfaitement l'existence du mythe qui tourne autour de Hanako.
La légende de Hanako-san, la jeune fille des toilettes, s'est fortement popularisée dans tout le Japon à partir des années quatre-vingt. Elle effraya sévèrement les élèves des écoles, qui évitaient ainsi avec précaution les toilettes du troisième étage. Depuis lors, elle est d'ailleurs souvent représentée dans les médias modernes : films, livres, bande-dessinées, etc.
Au fil du temps, la légende a pris des tournures différentes, et a souvent été déformée. Ainsi donc, on note quelques divergences entre la version dite "originale" et la version "moderne".
Légende originale :
L'histoire se déroule il y a une centaine d'année, lors de l'ère Heian, au Japon. Celle que l'on nomma par la suite la femme à la bouche fendue était en réalité la femme (ou bien la concubine) d'un samouraï fort jaloux. Elle était décrite comme étant une très belle femme, quoique peu fidèle à son époux. Après moult tromperies en tout genre, le samouraï se sentant totalement déshonoré et trahis, décida de la tuer de la manière la plus atroce qu'il soit. Il lui fendit la bouche des commissures jusqu'aux deux oreilles tout en lui hurlant : "Qui te trouvera belle, désormais ?".
Version populaire :
On raconte qu'aujourd'hui, la femme à la bouche fendue se présente avec un masque chirurgical (celui que les japonais utilisent lorsqu'ils sont susceptibles de transmettre leurs microbes à autrui) qui cacherait son sourire béant, vêtue de longs et sombres habits et armée d'une longue paire de ciseaux. Changée en esprit vengeur, elle erre telle une âme en peine à la nuit tombée, traditionnellement dans les campagnes. Lorsqu'elle rencontre un enfant, elle s'approche vers lui et lui demande calmement : "Suis-je belle ?". L'enfant répond généralement "Oui", et c'est alors qu'elle retire son masque, souriante, et laisse apparaître sa bouche. Elle lui demande alors : "Même comme cela ?". À ce moment, si l'enfant répond "Non", elle le tue sur le champs. En revanche, s'il répond "Oui", elle le suit jusqu'à chez lui, et le tue devant le seuil de sa porte.
Divergences :
Dans certaines autres versions, les victimes ne sont pas des enfants mais des hommes. Également, si la victime répond "Oui" par deux fois, d'autres versions de la légende disent que la femme à la bouche fendue donne un énorme rubis rougeoyant à sa victime, puis disparaît.
Certains disent que lorsque l'on rencontre la femme à la bouche fendue, la seule manière de survivre à son interrogatoire est de lui dire qu'elle est une femme ordinaire, ni belle ni laide. D'autres encore préconisent de lui retourner ses questions : elle se trouvera ainsi perturbée par le changement de rôle, puis s'enfuira.
Répercussions :
La légende de la femme fendue eut un certain impact sur la culture japonaise. Vers la fin des années soixante-dix, elle atteignit son apogée et se transforma au sein de la communauté comme une sorte de psychose collective. Les enfants refusaient de sortir de chez eux et il leur était parfois demandé de rentrer de l'école en groupe, afin de ne pas croiser la jeune femme mutilée. Les adultes eux-mêmes commençaient à douter de la fictivité de la légende.
Il aura fallu attendre pas moins de vingt ans avant que la paranoïa se calme et que la légende de Kuchisake-onna soit finalement reconnue comme étant une simple "légende urbaine". Ainsi, vers les années quatre-vingt dix, les adaptations finirent par fleurir.
La notoriété de cette légende est telle, que l'on parlerait désormais d'une Kuchisake-onna similaire en Corée du Sud.
Dans la fiction :
Depuis longtemps, la légende de la femme à la bouche fendue fascine et nourrit les esprits. De ce fait, c'est dans lors de l'année 2000, qu'elle se popularisa au Japon.
- En 1995, Kanako Inuki réalise Kuchisake Onna Densetsu, une série de bande-dessinées en deux tomes dans laquelles la femme à la bouche fendue tue des enfants afin de retrouver sa propre fille.
- En 2007, Koji Shiraishi adapte brillamment la légende sur grand écran en réalisant le film horrifique Carved.
Hanako-san : Dans le folklore japonais, Hanako-san (花子さん), que l'on peut littéralement traduire par "Mademoiselle Hanako", est une légende urbaine très populaire qui touche notamment les enfants et les adolescents. En effet, la légende raconte celle d'une jeune fille qui hanterait les toilettes des écoles et des lycées. C'est d'ailleurs pour cette raison que la légende porte parfois le nom de Toire no Hanako-san (soit littéralement "Hanako-san des toilettes").
Divergences :
Les mythes qui planent autour de Hanako-san sont nombreux et variés. Chaque région de l'archipel possède sa propre version des faits, ainsi, l'apparence de Hanako diffère considérablement. Certains la décriront comme étant une jeune fille à l'allure typiquement écolière, les cheveux noirs coupés au carré, portant une chemisette blanche ainsi qu'une jupe rouge, tandis que d'autres la décriront davantage comme l'archétype du yurei : cheveux longs et noirs, bras pendant, vêtue d'une longue robe blanche.
Diverses origines :
Il existe ainsi de nombreuses version de l'histoire originelle de Hanako-san :
- Selon certaines version, Hanako aurait été une jeune enfant assassinée lors de la seconde guerre mondiale : celle-ci jouait à cache-cache avec ses camarades mais fut tuée par un bombardement alors qu'elle tentait de se dissimuler dans un cabinet de toilettes.
- D'autres en revanche voient plutôt Hanako comme étant une jeune fille, cette fois-ci plus mature, harcelée par un pervers proche (professeur, famille, etc.). Tentant d'échapper à son agresseur, elle se retrouve dans un cabinet de toilettes mais c'est ici qu'elle se fait assassiner.
- D'autres encore la voient comme une étudiante qui se serait volontairement donnée la mort dans ce cabinet de toilette, ou bien qui aurait sauté de la fenêtre.
Dans tous les cas, le reikon* (voir : Yurei) de la jeune Hanako n'a pas pu trouver la paix, puisque sa mort fut violente et qu'elle fut animée de sentiments fort lors de ses derniers instants.
Légende :
Ainsi donc, Hanako-san est réputée pour hanter traditionnellement le troisième cabinet de toilette du troisième étage, ce qui correspond dans la plupart des cas, aux toilettes des filles. Il est également à noter que dans la majorité des versions de la légende, Hanako-san ne s'en prend pas directement aux enfants, à condition que ceux-ci ne s'amusent pas à la provoquer et évitent de la croiser dans les lieux où elle a l'habitude d'apparaître.
Selon la légende urbaine, il est prohibé de se placer face au miroir des toilettes du troisième étage et de prononcer trois fois le nom de Hanako-san sans quoi, elle apparaîtrait derrière le provocateur et l'emporterait avec elle dans les toilettes. Si un élève désire utiliser les toilettes, il doit alors toquer trois fois contre la porte et doit demander avec précaution : "Est-ce que tu y es, Hanako-san ?". Si celle-ci répond alors "Oui, j'y suis", il est fortement déconseillé d'entrer sous peine de se voir aspiré avec elle dans le cabinet de toilette. Cette pratique n'est pas sans rappeler la légende européenne de Bloody Mary.
Répercussions :
Au Japon, un certain nombre de tabous planent autour de ces "lieux d'aisance", qui sont ainsi considéré comme des lieux sales, impurs. Les toilettes des écoles sont davantage touchées par ces préjugés, ce qui explique donc parfaitement l'existence du mythe qui tourne autour de Hanako.
La légende de Hanako-san, la jeune fille des toilettes, s'est fortement popularisée dans tout le Japon à partir des années quatre-vingt. Elle effraya sévèrement les élèves des écoles, qui évitaient ainsi avec précaution les toilettes du troisième étage. Depuis lors, elle est d'ailleurs souvent représentée dans les médias modernes : films, livres, bande-dessinées, etc.
re : histoire de fantome made in japan
Bizarre ,vraiment bizarre et puis ça na rien à voir mais vraiment rien avec les transport en commun.
Va3b2- Nombre de messages : 448
Age : 49
Localisation : SAINT-ETIENNE
Date d'inscription : 22/07/2010
Re: Histoire de fantôme Made in Japan
Salut,
No comment.....
Mdr.....
No comment.....
Mdr.....
mm- Nombre de messages : 1154
Localisation : st etienne
Date d'inscription : 22/10/2005
Re: Histoire de fantôme Made in Japan
On ouvre un bêtisier des posts de Tamaki ?
Agora Line- Nombre de messages : 86
Age : 27
Localisation : Lyon
Date d'inscription : 15/09/2009
Re: Histoire de fantôme Made in Japan
En même temps c'est le principe du café... on dit tout et n'importe quoi... surtout n'importe quoi dans le cas présent
tyr0ne- Nombre de messages : 154
Age : 36
Localisation : Saint Etienne
Date d'inscription : 15/10/2009
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